Réunion d'Aiacciu du 20 octobre

COMPTE-RENDU DE LA REUNION D’AIACCIU LE 20 OCTOBRE 2007

Le 20 octobre 2007, conformément à la décision des Cumitati Pruvinciali di a Cunsulta Naziunale , une réunion était organisée au Palais des Congrès d’Aiacciu pour 16h00.

Plus de 50 adhérents étaient présents ainsi que différents responsables comme d’autres l’étaient lors de la conférence de presse donnée à Bastia.

Esteban Saldana du comité di u Fium’orbu qui devait intervenir fut excusé comme le Rinnovu ayant une Cunsulta interne à leur mouvement.

Jean-Pierre Santini rappela que lors de l’organisation de la Lutte de Libération Nationale créée par le FLNC en 1976, la création d’un corps électoral Corse et la mise en place d’un pôle institutionnel pouvant représenter les mouvements nationaux et le Peuple était sous-jacente.

Il reprit l’historique de la Cunsulta Naziunale et nous exposa chronologiquement les périodes de relance et d’arrêt de la construction de la Cunsulta Naziunale. Il en évoqua les raisons « politiques » diverses.

Il nous expliqua par ailleurs que l’Associu per a Cunsulta Naziunale représentée par des responsables de différentes organisations indépendantistes avait laissée la place à une représentation militante de base animant les Comités des  9 Régions de Corse.

Jean-Marc Rodriguez revenait sur l’importance de la Cunsulta Naziunale et du premier fonctionnement du Corps électoral Corse, par référendum, prévu le 9 décembre 2007. Il retraça la gravité de la situation foncière, de la dépossession du patrimoine et donna lecture de la Loi sur la terre prônée lors de ce référendum.

La parole donnée ensuite à la salle, des militants s’exprimaient sur le thème du fonctionnement pratique et technique de ce référendum : emplacements des bureaux de vote, campagnes d’affichage, contrôles etc…..

Un compte-rendu sur les rencontres et débats de la semaine passée dans la région parisienne était établi par Yves Loviconi : 

1.      Rencontres avec des indiens d’amérique et festivités pour commémorer la résolution du 12 septembre adoptée par l’ONU reconnaissant le droit à l’autodétermination des Peuples Autochtones.

2.      Débat dans l’hémicycle de Sciences Politiques avec des représentants de nations dont la France, et mise en contradiction avec le représentant de ce pays, Mr Pellet du quai d’Orsay, quant-à la définition de Peuple Autochtone et les réserves exprimées par la France.

Un appel était lancé à toutes les organisations nationalistes pour s’investir et faire campagne pour le corps électoral Corse, ainsi que pour s’organiser autour de cette résolution, ces deux directions seules permettant au mouvement national Corse d’obtenir une audience et reconnaissance internationale.

Yves Loviconi proposait une coordination avec le militant national demeurant à Paris afin de prolonger et d’enrichir ces rapports internationaux, toujours dans le cadre d ‘une représentation du mouvement national un jour à l’ONU.

Par ailleurs Yves Loviconi exprimait une inquiétude sur la proximité du référendum et sa coïncidence avec le réquisitoire et plaidoiries du procès d’Ivan Colonna.

Jean Pierre Santini développait l’importance de cette mise en application qui ne pouvait être retardée ni par des situations judiciaires, ni par des luttes institutionnelles, aussi importantes qu’elles soient, s’agissant d’une option parallèle et complémentaire à tous les engagements pris par ailleurs.

Il expliquait que la meilleure façon de soutenir les militants déportés par la France était aussi de continuer à travailler pour se libérer de ce pays, quel qu’en soit le prix à payer.

Ce en quoi et après ces précisions commentées, tout le monde présent tombait d’accord.

COMMUNICATION et PROPOSITIONS

Anecdote : Le communiqué de cette réunion paru dans Corse-Matin se trouvait le 20 octobre dans la « chronique nécrologique ». Non, nous ne sommes pas « morts » et notre détermination (n’en déplaise à certains) à  donner les moyens institutionnels à notre Pays reste intacte !

Analyse sur les médias : Il apparaît de plus en plus la volonté des médias (et peut être d’autres) de ne pas « couvrir » l’évènement concernant a Cunsulta Naziunale. Nous nous souvenons de la conférence de presse donnée à Bastia (absence de FR3, non diffusion de la  « photographie de  famille » et  « oubli » de préciser la présence des représentants nationaux des différents mouvements).

Il n’y a pas de hasard et l’explication ne peut relever que d’un cas de figure : ces oublis programmés proviennent d’une volonté d’état, de ses relais locaux et  médiatiques afin de créer les conditions de suspicion entre les différents partenaires de A Cunsulta Naziunale.

Agence de presse ?: La communication étant un pilier de l’information, il est primordial, compte-tenu de la désinformation et tronquage systématiques des médias français de réfléchir à la mise en place d’une agence de presse Corse.

Dans cette nouvelle perspective et dans l’immédiat il est possible d’utiliser le site « Unità Naziunale » ainsi que des agences de presse étrangères (sauf la France) pour passer nos communiqués et informations politiques.

Réflexion soumise à l’ensemble des militants de la cause nationale Corse et recherche des compétences pour un tel projet.

Conclusion : Nous pouvons affirmer que plus que jamais les militants s’investissant au sein de a Cunsulta Naziunale doivent être vigilants et éviter les commentaires afin de ne pas s’exposer à la manipulation. La dialectique et la syntaxe  doivent être réfléchis, la seule priorité étant le travail pour aboutir à la mise en place de ces structures parallèles au service de notre Pays. 

Etabli par le comité de Purtivechju présent aux débats