Cette initiative démocratique est aujourd’hui légitimée par la récente Déclaration universelle des droits des peuples autochtones qui réaffirme les droits des peuples à la culture, l'identité, la langue, la protection de leurs terres et territoires, l'autodétermination.
L'affirmation une nouvelle fois par l'ONU du droit à l'autodétermination, nous donne l’opportunité d'intégrer la Corse dans le système des instances des Nations unies (que ce soit par le biais du Comité spécial sur la décolonisation ou par celui de la Déclaration universelle des peuples autochtones dont le respect par les Etats-nations l'ayant ratifiée - France comprise - sera suivi au sein de l'ONU par le Comité des droits de l'Homme et l'ECOSOC).
L'intérêt d'une telle démarche est multiple, elle offre la possibilité:
1. d’internationaliser la lutte du peuple corse;
2.de faire pression sur l'État français car aucun État ne souhaite être pris en défaut lors des différentes sessions à l'ONU;
3.de nouer des contacts institutionnels avec des peuples confrontés à ce sujet et des pays qui pourraient être sensibles à notre cause ;
4. d’intégrer la logique de l'application du Droit des peuples et du Droit international définis par la Charte des Nations unies et par le Pacte des Droits civils et politiques de l'ONU.
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